1: |
Quand aurons-nous le bonheur ineffable D'être avec toi réunis pour jamais, Et de te voir, ô Sauveur adorable, Dans le séjour de l'éternelle paix ? |
2: |
L'instant si court qui de toi nous sépare, Grandit l'espoir en élevant nos yeux ; Oui, le temps fuit, et l'aube se prépare : Bientôt, Seigneur, tu reviendras des cieux. |
3: |
Mille ans pour toi ne sont qu'une pensée, Pour nous la nuit va bientôt prendre fin ; Quand donc, Seigneur, sera-t-elle passée ? Quand brillera l'étoile du matin ? |
4: |
En veille, en lutte, en fatigue, en faiblesse, Nous attendons son lever glorieux ; Car dans nos coeurs cet astre d'allégresse Répand déjà son éclat radieux. |
5: |
Mais ce prélude à la gloire éternelle Accroît en nous le désir de te voir ; C'est toi, Jésus, que notre coeur appelle ; Ah ! viens, parais ! Réponds à notre espoir ! |