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Bientôt, Seigneur, sur ta face Tes rachetés pourront voir Le sourire de la grâce Joint à l'éclat du pouvoir. |
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Le haut vol de l'âme humaine Qui s'élève au firmament, Ô Jésus ! effleure à peine Le bord de ton vêtement ; |
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Et la sublime louange De tes saints glorifiés N'est que le nard sans mélange Choisi pour oindre tes pieds. |
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Bientôt luira sur la terre Le jour où les nations Iront à ton sanctuaire Porter leurs oblations, |
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Et boire aux sources du fleuve Qui, jaillissant du Saint Lieu, De ses flots vivants abreuve La Jérusalem de Dieu. |
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Il retentira sans cesse, Agneau royal, à ta cour, L'hymne divin d'allégresse, L'éternel hymne d'amour ! |
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Bientôt l'Église qui t'aime, Dans sa muette ferveur, Jettera son diadème Devant ton trône, ô Sauveur ! |