1: |
Pourquoi crains-tu, mon âme ? Au fort de la souffrance, Le Seigneur n'est-il pas ton appui, ton soutien ? Élève en haut les yeux : il est ta délivrance. Il ne te laisse pas : mon âme, ne crains rien. |
2: |
Qu'il me faille affronter tourments, combats, épreuves, Passer par le creuset où l'on affine l'or, Entrer dans la fournaise ou traverser les fleuves, Il reste mon Sauveur, mon guide, mon trésor. |
3: |
Non, je ne craindrai rien. Ni Satan, ni le monde, Ne peuvent me ravir des bras du bon Berger. Là je savoure en paix sa charité profonde ; Là je suis pour toujours à l'abri du danger. |