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Ô fugitif ! Sans but et sans asile, Bien loin de Dieu que tu fuis sans raison, Veux-tu goûter la paix de l'Évangile ? Enfant perdu, reviens à la maison ! |
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Le temps s'enfuit, l'éternité s'avance ; Du grand salut c'est encor la saison ; Lève-toi donc, et plein de confiance, Enfant perdu, reviens à la maison ! |
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Viens recevoir la robe la plus belle, Et de tes maux la pleine guérison. Viens au festin de la joie éternelle ; Enfant perdu, reviens à la maison ! |