1: |
Je la connais, cette joie excellente Que ton Esprit, Jésus, met dans un coeur ; Je suis heureux, oui, mon âme est contente, Puisque je sais qu'en toi j'ai mon Sauveur. |
2: |
Tu m'as aimé, moi, vile créature, Jusqu'à t'offrir en victime pour moi ; Ton propre sang a lavé ma souillure, Et, par ta mort, je suis vivant pour toi. |
3: |
Que puis-je donc désirer sur la terre, Puisque je suis l'objet de ton amour, Puisque ta grâce, ô Sauveur débonnaire, Dès le matin me prévient chaque jour ? |
4: |
Si je rencontre en mon pèlerinage, Sur mon sentier, l'épreuve ou le chagrin, Puis-je oublier, durant ce court passage, Qu'un racheté n'est pas un orphelin ? |
5: |
Oui, Bien-aimé, c'est toi, c'est ta tendresse, Qui me conduit pas à pas sous tes yeux ; Pourrais-je donc gémir dans la tristesse En m'approchant du beau séjour des cieux ! |
6: |
Ah ! que mon âme, en parcourant sa voie, S'égaie, ô Dieu, dans ta communion ; Oui, que mon coeur, plein de force et de joie, De ton Esprit goûte en paix l'onction. |