Hymnes et Cantiques - n°250


1: Une nacelle, en silence,
Vogue sur un lac d'azur ;
Tout doucement elle avance,
Sous un ciel tranquille et pur.
Mais soudain le vent s'élève,
Chassant un nuage noir,
{ Et les vagues qu'il soulève
Font trembler, car c'est le soir. } (bis)
2: Grande alors est la détresse
Des voyageurs éperdus ;
Grande est aussi leur faiblesse,
Leur foi ne les soutient plus.
Mais il en est Un qui veille
Sur eux tous, bien qu'endormi,
{ Ah ! faudra-t-il qu'on l'éveille ?
N'est-il plus leur tendre Ami ? } (bis)
3: Maître, es-tu donc insensible ?
Tu le vois, nous périssons !
Tout miracle t'est possible,
Sauve-nous, nous t'en prions !
D'eux aussitôt il s'approche,
Puis il dit au vent : Tais-toi !
{ Et tendrement leur reproche
D'avoir eu si peu de foi. } (bis)
4: Ainsi, souvent dans la vie,
L'orage assombrit nos coeurs,
Bien que pour nous Jésus prie,
Prêt à calmer nos terreurs.
Comptons mieux sur sa tendresse :
Son coeur ne saurait changer ;
{ De ses brebis en détresse
Il est toujours le Berger. } (bis)



Détails
Paroles: 1895

Mètre:
7f7.7f7.D.(7f7)
Musique:

Mélodie:
Une nacelle en silence