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Éternel ! tu m'as sondé, et tu m'as connu. |
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Tu connais quand je m'assieds et quand je me lève, tu discernes de loin ma pensée ; |
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Tu connais mon sentier et mon coucher, et tu es au fait de toutes mes voies. |
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Car la parole n'est pas encore sur ma langue, que voilà, ô Éternel ! tu la connais tout entière. |
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Tu me tiens serré par derrière et par devant, et tu as mis ta main sur moi,.... |
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Connaissance trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n'y puis [atteindre] ! |
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Où irai-je loin de ton Esprit ? et où fuirai-je loin de ta face ? |
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Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au shéol, t'y voilà. |
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Si je prends les ailes de l'aube du jour, si je fais ma demeure au bout de la mer, |
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Là aussi ta main me conduira et ta droite me saisira. |
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Et si je dis : Au moins les ténèbres m'envelopperont, - alors la nuit est lumière autour de moi. |
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Les ténèbres même ne sont pas obscures pour [me] cacher à toi, et la nuit resplendit comme le jour, l'obscurité est comme la lumière. |
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Car tu as possédé mes reins, tu m'as tissé dans le ventre de ma mère. |
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Je te célébrerai de ce que j'ai été fait d'une étrange et admirable manière. Tes oeuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très-bien. |
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Mes os ne t'ont point été cachés lorsque j'ai été fait dans le secret, façonné comme une broderie dans les lieux bas de la terre. |
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Tes yeux ont vu ma substance informe, et dans ton livre [mes membres] étaient tous écrits ; de jour en jour ils se formaient, lorsqu'il n'y en avait [encore] aucun. |
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Combien me sont précieuses tes pensées, ô *Dieu ! combien en est grande la somme ! |
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Si je veux les compter, elles sont plus nombreuses que le sable. Si je me réveille, je suis encore avec toi. |
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Ô †Dieu ! si tu voulais tuer le méchant ! Et vous, hommes de sang, retirez-vous de moi ; ... |
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Eux qui parlent contre toi astucieusement, qui prennent [ton nom] en vain, tes ennemis ! |
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N'ai-je pas en haine, ô Éternel, ceux qui te haïssent ? et n'ai-je pas en horreur ceux qui s'élèvent contre toi ? |
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Je les hais d'une parfaite haine ; ils sont pour moi des ennemis. |
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Sonde-moi, ô *Dieu ! et connais mon coeur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. |
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Et regarde s'il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle. |